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Extrait de la lettre du député Rucklin
 
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Le jardin côté cour du ministère
 
Source  des images des grèves et du défilé du 14 juillet 1936 : http://www.parisenimages.fr/fr/galerie-collections
Reproduction autorisée dans le cadre de l’illustration de sites Internet personnels à vocation non commerciale avec indication des crédits photographiques
 

 







L’image de la tribune a été achetée par l’auteur aux Studios Keystone, rue Royale à Paris.
© Belfond
© Larousse
© Michalon
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Haut de page
- Voir les quatre décrets du 18 juin 1936 sur la dissolution des Ligues http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57143660/f3.image.r=Journal officiel de la R√©publique fran√ßaise1936.langEN
 

- Voir le débat du 13 novembre 1936
http://www.assemblee-nationale.fr/13/evenements/salengro/seance_13nov1936.asp
 


Sur le sujet, lire :                                                                                                                                                                                         
- site de l’Assemblée nationale, la biographie de Roger Salengro :
http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=6245
 

- Daniel Bermond, L’affaire Salengro - Quand la calomnie tue -, Larousse, 2011.
- Blanckaert Christian, L'Affaire Salengro, Michalon éditeur, 2009.
- Jacques Rouvière, L’affaire Salengro ou les bas-fonds de la politique, Belfond, 1982.
- Bernard Roman et Jean-Claude Sabre, Roger Salengro, Mémoire de maîtrise, 1977.
14 juillet 1936
Roger Salengro
 

               L’affaire a inspiré deux films de télévision, un de Denys de la Patellière en 1992 ; l’autre d’Yves Boisset en 2009 avec un casting particulièrement réussi, Bernard-Pierre Donnadieu dans le rôle de Salengro et Jean-Claude Dreyfus dans celui d’Henri Béraud.
               Le téléfilm d’Yves Boisset  a été présenté en avant-première le 24 mars 2009 à l’Assemblée nationale dont le site présente deux bandes-annonces.
                               http://www.assemblee-nationale.fr/13/evenements/film-affaire-salengro.asp
 






Voir aussi un extrait du film :
 

         
 




              
               Le portail multimédia de la région Nord-Pas-de-Calais a produit en 2011 un film documentaire avec débat, intitulé : "L’idéal et le réel", servir l’idéal et comprendre le réel. Il met l’accent sur les deux aspects du génie de Salengro, le premier trop méconnu comme maire qui en dix ans a fait de Lille une capitale régionale dans la France d’avant-guerre, Foire commerciale, Beffroi de la Mairie,  Centre hospitalier. La deuxième partie retrace sa courte mais décisive carrière de ministre, l’épreuve qu’il a traversée et le profond retentissement de sa mort parmi la population.
               Le film (1 heure 26 minutes) est en libre accès à l’adresse suivante :
 
             http://www.wikinorpa.com/medias/detailstatic.aspx?INSTANCE=EXPLOITATION&RSC_BASE=TLNP&RSC_DOCID=DOCU_ROGER_SALENGRO
 
:
Écouter les actualités du 14 juillet 1936 
 
Écoutez un extrait du discours de Léon Blum aux funérailles de Roger Salengro :  
 

















































http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu02044/discours-de-leon-blum-a-l-occasion-des-funerailles-de-roger-salengro-a-lille-le-22-novembre-1936.html
Cette note a été faite par moi pour les journalistes
 


        
 



















J.O. du 22 octobre 1936
 
Quinze mouvements
dont cinq nominations
de sous-préfets
13 novembre 1936, Chambre des députés 
Extrait du discours de Léon Blum, Président du Conseil,
 
          M. le président du conseil. Peu importe, messieurs, que la boue rejaillisse sur le renom de la France, si l'honneur d'un adversaire peut en être souillé. (Applaudissements à l'extrême gauche et à gauche)
          Je vous en prie, méditez cela.
          Et puis, je vous le demande aussi, pensez à l'homme, car il y a un homme dans cette affaire, un homme avec un cœur d'homme (Applaudissements à l'extrême gauche et à gauche), un homme qui est votre collègue, que vous connaissez tous.
          Il y a un homme qui, depuis des semaines, est affreusement torturé. (Interruptions à droite.)
          Oh ! je le sais bien, messieurs, et vous le savez comme moi, on essaie dans ce cas-là de contraindre, de refouler en soi sa souffrance. On dit à ses amis : Ce n'est rien, cela ne compte pas.
          Et puis, quand les amis vous suivent des yeux, ils vous voient un visage altéré. Alors, ils éprouvent dans leur amitié, dans leur tendresse, à quel point un cœur d'homme peut être rongé par une calomnie  comme celle-là.
          Peut-être, Roger Salengro, n'en avez-vous pas encore suffisamment l'habitude. Vous vous y ferez sans doute, avec le temps.
          Mais, pour les infâmes, cette souffrance infligée à un homme n'a pas plus d'importance que l'atteinte portée à la nation.
          Je dis tout cela, messieurs, sans passion aucune, parce que j'ai pris l'habitude. Mais je dis aussi que cela ne peut plus durer. (Vifs applaudissements à l'extrême gauche et à gauche – MM les députés siégeant sur ces bancs se lèvent et applaudissent )
          C'est ce que je vous demande d'affirmer aujourd'hui, et je remercie cordialement M. Becquart de vous en avoir fourni l'occasion.
          Vous êtes, messieurs, les représentants de la souveraineté nationale, et c'est votre vote qui doit être la sentence définitive. Vous n'avez pas à acquitter l'innocent, les juges militaires s'en sont chargés ; mais vous avez, vous, à flétrir les coupables.
(Vifs applaudissements à l'extrême gauche et à gauche. – MM. les députés siégeant sur ces bancs se lèvent et applaudissent. – M le président du conseil, de retour à son banc, donne l'accolade à M. le ministre de l'intérieur.)
 

  Voir l’intégralité des débats :  http://www.assemblee-nationale.fr/13/evenements/salengro/seance_13nov1936.asp
 
                                                           http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6264450v.r=Journal%20officiel%20débats.langFR
 
 
Représentation
 
Groupe Waldeck-Rousseau, déjeuner amical du 17 juin 1936,
sous la présidence de M. Camille Chautemps
Salons de l’aéro-club de France
M. Verlomme
 
1° vouloir bien accuser réception
 
2° Le service d’ordre fut-il exagéré ou simplement indispensable ?
GF à gauche le chapeau à la main
GF au milieu du groupe de trois collaborateurs
  Le Ministre de l’Intérieur s’est embarqué à Villacoublay sur un avion bimoteur Potez piloté par le Capitaine ROSSI.
   Parti à 8 heures 25, il a atterri à Lyon-Bron à 10 heures précises.
   M. Roger SALENGRO, qu’accompagnait M. FOURNERET, Chef Adjoint de son Cabinet, a été reçu à sa descente d’avion par MM. Emile BOLLAERT et François LABAN, Préfets du Rhône et de la Loire.
   Le Ministre de l’Intérieur s’est rendu par la route à Saint-Chamond où il a été accueilli à onze heures par MM. PINAY et Pétrus FAURE, Députés de la Loire.
   Une foule nombreuse et sympathique lui a réservé un chaleureux accueil.
   M. Roger SALENGRO a aussitôt conféré en compagnie de MM. Francis Laban, Préfet de la Loire, PINAY, Député-Maire de Saint-Chamond, FAURE, Inspecteur divisionnaire du travail.
   Le Ministre, à onze heures trente, a commencé à entendre la délégation ouvrière.
M. Roger SALENGRO, Ministre de l’Intérieur, s’est rendu à Saint-Chamond afin de rechercher les bases d’un accord mettant fin au conflit des Aciéries de la Marine et d’Homécourt.
Communiqué manuscrit rédigé par le ministre conservé dans les papiers de Georges Fourneret.
 
Marcel Lanquetin
Sous-préfet  de Montbéliar        en 1929
Poupée ou uniforme ?
Doudou (Pierre) avec sa maman,
Porte de Saint-Cloud
et au balcon,
5ème étage de l’immeuble à droite.
  Georges Fourneret s’installe avec sa famille à Paris fin 1936. Il habite d’abord rue de Vaugirard, l’Hôtel Paris-New-York puis Porte de Saint-Cloud.
Il avait alors deux enfants, Jean, 14 ans et Pierre, 5 ans. Il était précédemment percepteur à Sampigny dans la Meuse.
Marcel Lanquetin était sous-préfet de Montbéliard quand il a connu Georges Fourneret. Il avait été nommé au cabinet du ministre de la Marine Marchande en 1934. Il conservera ce poste jusqu’en juin 1936 date à laquelle il est nommé chef de cabinet du ministre de l’Intérieur. Georges le suivra à ce poste comme adjoint. Marcel Lanquetin sera nommé Préfet de la Drôme en 1937 et continuera brillement sa carrière préfectorale après-guerre  comme Préfet du Nord.
          Voir :  Lanquetin
    
 
Fin janvier 1936
 

« - Allo, Georges ?
- Oui, comment vas-tu, Marcel ?
- Bien, tu as reçu ma lettre ? J’espère que tu m’annonces une bonne nouvelle.
- Exactement. Je viens de voir le ministre. Il est d’accord pour t’appeler à son cabinet comme attaché parlementaire. Mais il faudrait te décider rapidement. Tu sais que ça suppose ton installation à Paris avec Ida, Jean et Pierre.
- Tu sais que je ne souhaite pas m’éterniser à Sampigny. Je te l’avais déjà dit quant tu étais à Montbéliard.
- Affaire conclue. On t’attend.
- Comment va Lucette ;  et ton petit Georges et Marcelle ?
- Bien ; Lucette sera ravie de retrouver Ida.
- Oui, elle va devoir s’éloigner encore de ses parents. Alfred ne va pas très bien mais Julie s’occupera de lui.
Donc à bientôt. Merci encore pour ton amitié.
- À bientôt. »
 
Au ministère de l’Intérieur
Marine marchande, Place de la Concorde
Intérieur, Place Beauvau

Le pied à l'étrier

Au cabinet Salengro

Le suicide du ministre
  
1936, une année
particulière

Pour aller plus loin

Crédits

Bazile : Se compromettre par un brutal assassinat ! Non ! Susciter une méchante affaire, à la bonne heure ! Et, pendant qu'elle fermente, calomnier à dire d'expert. Oui !
 
Bartholo : Singulier moyen de se défaire d'un homme !
 
Bazile : La calomnie, Monsieur ? Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j'ai vu les plus honnêtes gens prêts d'en être accablés. Croyez qu'il n'y a pas de plate méchanceté, pas d'horreurs, pas de conte absurde, qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville, en s'y prenant bien : et nous avons ici des gens d'une adresse ! … D'abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l'orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano vous le glisse en l'oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable ; puis tout à coup, on ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'œil ; elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait ?
 
Bartholo : Mais quel radotage me faites-vous donc là, Bazile ? Et quel rapport ce piano-crescendo peut-il avoir à ma situation ?
 
Bazile : Comment, quel rapport ? Ce qu'on fait partout pour écarter son ennemi, il faut le faire ici pour empêcher le vôtre d'approcher.
Le Barbier de Séville II-8
 




























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Un destin forgé par l'histoire